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Ngamnogne souvent livrée à elle-même. - (Photo archives NR, Sabrina Fournier) Angoulême - Chambray THB : 26-22
Les Chambraisiennes ont connu un trou d’air en début de deuxième mi-temps. Et elles ont beaucoup gâché ensuite…
Guillaume Marquès a gagné. Il a remporté, en effet, un tournoi de golf amateurs, dimanche. Victoire qui lui a à peine redonné le sourire tant la défaite à Angoulême la veille avait du mal à passer. « Perdre contre une équipe supérieure, ça peut se comprendre. Mais là, on a le sentiment qu'on avait les clefs pour gagner. »
Trop individualiste
Les clefs assurément, mais la serrure est restée fermée pour plusieurs raisons. D'abord, Angoulême voulait trop prendre sa revanche de la saison dernière. Ensuite, le statut chambraisien a changé et beaucoup d'équipes ont mis un contrat (sportif est-il bon de préciser) sur sa tête. Résultat : elles jouent à fond, ultra-motivées. Enfin, Chambray n'était pas dans un bon soir.
« Je ne cherche pas d'excuses car on est aussi responsable de cette défaite : c'est le collectif qui fait briller les individualités et jamais le contraire. C'est là aussi qu'on a pêché. Cela étant, on n'a pas eu de réussite non plus avec des ballons qui voyagent, mais jamais dans le bon sens. » Il pourrait aussi ajouter la blessure de Bulucua et les maladies de Roussillon et de Bellakhdar… Mais il repousse la remarque : « Il faut faire avec et s'adapter. On sait qu'on n'aura plus Bulucua de la saison. »
Un drôle de scénario, en tout cas, car Chambray a bien tenu en première période avant de connaître un trou d'air en début de deuxième période, encaissant quatre buts en trois minutes. A moins huit, il y avait un sérieux coup de froid.
« On a un peu confondu vitesse et précipitation, un manque de patience, car il y avait vraiment moyen de revenir. La preuve : on a fini à moins 4, en gâchant beaucoup d'occasions. »
Maintenant, il n'y a pas péril en la demeure : avec une victoire et une défaite, Chambray est dans la moyenne. Sauf que Guillaume Marquès savait bien que deux victoires d'entrée seraient les bienvenues compte tenu du calendrier qui attend ses joueuses : « On va recevoir Bègles, un favori, qui vient de se faire surprendre dans sa salle par Mérignac. Derrière, on va jouer Octeville, Cergy, Nantes. Du lourd. Mais on est conscient que dans ce championnat, aucune équipe n'est invincible. Mais le minimum pour conserver notre sérénité est d'être intraitable à domicile. » Le minimum vital.
Rendez-vous samedi, par conséquent.